说汉语
第八课 – 课文
dì bā kè - kè wén
(Leçon n°8, texte de la leçon)
今天是春节 ! |
jīntiān shì chūnjié
! |
Aujourd’hui,
c’est Chun jie |
春节是什么意思 ? |
chūnjié shì shénme
yìsi ? |
Chun
jie, qu’est-ce que cela veut dire ? |
春节是一*年的第一*日! |
chūnjié shì yī*
nián de dì yī*
rì ! |
Chun
jie, c’est le premier jour de l’année ! |
哦!我明白了!祝你新年好! |
ó ! wǒ míngbai le ! zhù nǐ xīn nián
hǎo! |
Oh !
J’ai compris ! Je te souhaite une bonne nouvelle année ! |
谢谢你 !我祝你节日快乐! |
xièxie nǐ ! wǒ zhù nǐ jié rì kuàilè
! |
Je
te remercie ! Moi, je te souhaite
un joyeux jour de fête ! |
祝你身体健康! |
zhù nǐ shēntǐ
jiànkāng ! |
Je
te souhaite une bonne santé ! |
好!祝你学习成功! |
hǎo! zhù nǐ xuéxí chénggōng ! |
Bon !
Je te souhaite des études pleines de succès ! |
祝你工作顺利! |
zhù nǐ gōngzuò shùnlì
! |
Je
te souhaite un travail sans problèmes ! |
谢谢!来!为我们的友谊 !干杯! |
xièxie ! lái
! wèi
wǒmen de yǒuyì ! gānbēi ! |
Merci !
Allez ! A notre amité ! Cul sec ! |
干杯! |
gānbēi ! |
Cul
sec ! |
你说,今年是什么年? |
nǐ shuō , jīnnián shì
shénme nián ? |
Dis-moi,
cette année, c’est quelle année . |
今年是虎年 ! |
jīnnián shì hǔ nián |
Cette
année, c’est l’année du tigre ! |
奇怪! |
qíguài ! |
C’est
bizarre ! |
有什么奇怪? |
yǒu shénme
qíguài ? |
Qu’est-ce
qu’il y a de bizarre ? |
中国人用动物代表年! |
zhōngguórén yòng dòngwù dàibiǎo nián ! |
Les
Chinois utilisent des animaux pour représenter les années ! |
对!这个动物是什么动物,你知道吗 ? |
duì ! zhèige dòngwù
shì shénme dòngwù , nǐ zhīdao ma ? |
Oui !
Et sais-tu quels sont ces animaux ? |
我不知道!什么动物呢? |
wǒ bù zhīdào ! shénme
dòngwù ne ? |
Je
ne le sais pas ! Quels sont-ils donc ? |
这个十二个动物是鼠,牛,虎,兔子,龙,蛇,马,
羊,猴子,鸡,狗,猪! |
zhèige shí èr ge dòngwù
shì shǔ , niú
, hǔ , tùzi , lóng , shé , mǎ , yáng , hóuzi , jī , gǒu , zhū ! |
Ces
douze animaux sont le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le
serpent, le cheval, le mouton, le singe, le coq, le chien et le cochon ! |
哦!很有意思! |
ó ! hěn yǒuyìsi ! |
Oh !
C’est très intéressant ! |
发音
(fāyīn)
(prononciation)
Rien de tel pour prononcer les tons que de s’entraîner à réciter la liste des douze animaux du zodiaque chinois :
鼠,牛,虎,兔子,龙,蛇,马, 羊,猴子,鸡,狗,猪
Les mots兔子et 猴子sont souvent abrégés en兔et en 猴lorsqu’ils désignent non pas les animaux
réels mais les signes du zodiaque ; je vous les donne ici dans leur forme
complète pour plus de facilité.
Votre signe chinois ne dépend donc pas de votre année de naissance mais de la date exacte de votre naissance. Vous pouvez déterminer votre signe chinois sur le site de Chine Information.
写汉字
Vous connaissez maintenant suffisamment de caractères pour écrire quelques
expressions simples :
学中国文化
L’astrologie chinoise : douze
animaux et cinq éléments
Les Chinois ont gardé l’année lunaire : le premier de l’an, pour eux, est donc une fête mobile qui revient toutes les douze lunaisons. Chaque année correspond à l’un des signes du zodiaque chinois. Chacun des cinq éléments (le métal, le bois, l’eau, le feu et la terre, est successivement associé aux douze animaux du zodiaque chinois si bien qu’un cycle complet comprend soixante ans (5 x 12). Vous pouvez lire cet article de Chine information pour mieux comprendre l’astrologie chinoise.
L’année 2010 est l’année du tigre de métal. Planète chinois vient de consacrer un article très intéressant au caractère虎 où l’on reconnaît encore, déformée, la silhouette de l’animal à la fourrure rayée…
春节 : 画龙点睛 : La fête
du printemps, « ouvrir les yeux du
dragon »
Tous les ans, dans les villes chinoises mais aussi un peu partout dans le monde, comme, désormais, à Paris, on commence par « ouvrir les yeux du dragon », en peignant de rouge les prunelles de ce monstre bienveillant tandis que le bruit assourdissant des pétards le tirait de son sommeil hivernal.
Mais d’où vient cette tradition et que signifie-t-elle exactement ?
La légende veut que l’empereur汉武帝Hàn Wǔdì, de
la dynastie des Liang, 梁朝 [Liáng cháo]
ait fait décorer le temple bouddhiste du Bien-être 安乐 [ān lè] à 金陵 [jīn líng] (Nankin) par le
peintre 张僧繇Zhāng Sēngyóu.
Les
fidèles se rendaient nombreux au temple pour admirer le travail de l’artiste en
y faisant leurs dévotions. Un détail, cependant, les intriguait : aucun
des quatre dragons ornant les murs du monastère n’avait d’yeux ! A ceux
qui lui demandaient d’achever son œuvre, Zhāng Sēngyóu répondait que les dragons se laissaient facilement représenter
(dans la mesure où personne n’en a jamais vu, qui aurait, en effet, osé
critiquer le peintre ?) mais qu’ils risquaient de s’envoler dès qu’ils
auraient des yeux !
Devant
l’incrédulité de ses admirateurs, de plus en plus pressants, le peintre se décida
à peindre les yeux des dragons. A peine avait-il dessiné les prunelles du
deuxième dragon que le ciel, brutalement devenu noir, fut ébranlé par le
tonnerre et déchiré par les éclairs. Et, tandis que des trombes d’eau se
déversaient soudainement sur le temple, les deux dragons dont il avait réveillé
les yeux, s’envolaient au firmament. Quand le soleil revint, les fidèles,
interloqués, constatèrent que les deux dragons avaient réellement disparu de la
fresque.
C’est
ainsi que naquit le成语chéng
yǔ (proverbe)
画龙点睛huà lóng diǎn jīng, littéralement ; « peindre
la tache des yeux du dragon » => « peindre les yeux du dragon ». L’expression est utilisée
pour dire que c’est la dernière touche qui donne vie à une œuvre.
Mais
la légende montre aussi que le dragon, animal maléfique dans le légendaire
occidental, est fondamentalement bénéfique dans l’imaginaire chinois. Emergeant
des profondeurs de la mer, le dragon s’envole vers le ciel où il féconde les
nuages qui déversent leur pluie fertilisante sur la terre chauffée par le
soleil du printemps.
Le
dragon, génie de la pluie, est aussi le maître des métamorphoses : né des
abymes de la mer, il traverse les niveaux cosmiques, parcourt le ciel
avant de s’engouffrer dans les profondeurs de la terre d’où sortiront les
récoltes abondantes qu’il a fécondées de son « yang ». C’est pourquoi le dragon est aussi
l’intermédiaire entre les vivants et les morts (la figure du dragon orne
traditionnellement les catafalques) et le véhicule des voyages chamaniques.
L’empereur, tout à la fois monarque et chamane, est naturellement « le fils du dragon » dont il
porte l’emblème brodé sur sa tunique.
Tout ceci se retrouve dans la danse du dragon qui accompagne les
cérémonies de 春节Chūn jié. D’après Burkhardt,
les yeux du dragon auraient été originellement peints avec le sang d’une crête
de coq, le sacrifice du coq étant censé éloigner les mauvais esprits. La danse
des lions, qui accompagne le cortège, était à l’origine une danse d’exorcisme
des démons célébrée à l’automne, après les moissons. Il est possible que des
dresseurs d’animaux sauvages aient réellement participé à ce rituel. Quant à la
boule que poursuit le dragon, je suppose qu’elle est liée à la légende de la perle du dragon que vous trouverez dans
l’Encyclopédie de Chine Information.
Pour en savoir plus, je vous invite à consulter le portail de
Chine Information sur le Nouvel an chinois. Vous pouvez également retrouver les photos du Nouvel An de 2006 sur CI et, prochainement, les photos et les
vidéos du Nouvel an chinois de 2010 que nous communique gentiment Molihua.
干杯 !
Les Chinois ont une culture de l’alcool très différente de la nôtre. Lancer un toast n’est pas sans danger en Chine car, dès lors qu’on a commencé de boire, on risque fort de devoir continuer au gré des « 干杯 ! » [gānbēi !] (cul sec !) successifs, faute de quoi on risque de froisser ses hôtes. Il faut donc être prudent, prendre les devants et poser d’emblée que l’on ne « sait pas boire » si du moins on veut éviter l’ivresse. Il vous suffira de dire : 对不起,我不*会喝酒 [duìbuqǐ ,wǒ bù*huì hējiǔ] (littéralement : « je suis désolé, je ne sais pas boire d’alcool ») pour vous soustraire à cette obligation de la sociabilité chinoise.