,汉字,国文

 

Jeudi 22 octobre 2009

 

第四课 (dì sì kè leçon n° 4)

 

 

 

 

tā shi shéi

Qui est-ce ?

tā shi wǒde mǔqīn.

C’est ma mère.

tā zuò shénme

Qu’est-ce qu’elle fait ?

电话

tā dǎ diànhuà

Elle téléphone.

电话?

tā gěi shéi dǎ diànhuà

A qui est-ce qu’elle téléphone ?

给我电话。

tā gěi wǒde fùqīn dǎ diànhuà

Elle téléphone à mon père.

她说

tā shuō shénme

Qu’est-ce qu’elle dit ?

她说今天西

tā shuō wǒmen jīntiān qù mǎi dōngxi

Elle dit que nous allons faire des courses aujourd’hui.

快去

Tài hǎo le wǒmen kuài qù ba

C’est super ! Allons-y vite !

nǐ yào mǎi shénme

Qu’est-ce que tu veux acheter ?

 !

wǒ yào mǎi shū !

Je veux acheter des livres.

怪!

nǐ yào mǎi shū, zhēn qíguài

Tu veux acheter des livres, c’est vraiment étonnant !

 ?

yǒu shénme qíguài ?

Qu’est-ce qu’il y a d’étonnant ?

。。。

nǐ bù cháng kàn shū …

Tu ne lis pas souvent…

 

 

Un peu de grammaire

 

L’impératif et l’emploi de la particule « ba »

            La particule « ba » en fin de phrase exprime une invite, une suggestion, qui sera rendue en français par un impératif mais sa présence n’est pas obligatoire, j’aurais aussi bien pu écrire « kuài qù » tout court…

 

La place du complément d’attribution

        Le complément d’attribution (datif), comme la plupart des compléments, se place toujours avant le verbe :

电话?« gěi shéi dǎ diànhuà »

给我电话gěi wǒde fùqīn dǎ diànhuà

 

La place des adverbes

Les adverbes se placent toujours avant le verbe :

今天西« wǒmen jīntiān qù mǎi dōngxi »

快去« wǒmen kuài qù ba »

« nǐcháng kàn shū »

 

 

Des sons et des tons

 

Les règles de changement de ton

 

La langue chinoise est une langue à tons, nous l’avons déjà vu. Elle se prononce beaucoup plus haut que le français. Pour prendre le diapason du premier ton, je vous conseille de chanter la gamme et de prononcer un mot de votre choix par exemple , « shuō », en chantant littéralement le « do » de l’octave supérieure.  

Mais les tons ne sont pas immuables, ils changent selon la place des syllabes dans la phrase.

Ainsi le mot «  », lorsqu’il est employé comme verbe « être » perd son quatrième ton originel pour se prononcer au ton léger. Par contre, il se prononce «  », au quatrième ton, lorsqu’il est employé pour dire « oui ».

           

A propos du troisième ton

 

         Le troisième ton, qui descend avant de remonter, se prononce assez bas : il commence non pas au niveau de l’octave supérieure mais à peu près au milieu de la gamme (disons la quarte, « fa ») et ne remonte pas tout à fait à l’octave (disons la sixte : « la »).

           

Le demi-troisième ton

Quand un troisième ton précède un premier, un deuxième ou un quatrième ton, il se prononce au demi-troisième ton : on prononce la partie descendance mais on ne remonte pas ; mais il ne faut pas confondre le demi-troisième ton avec un quatrième ton pour autant ! le quatrième ton descend très rapidement de l’octave supérieure à l’octave inférieure ; le demi-troisième ton descend lentement et commence à peine à remonter.

 

Deux, trois ou quatre troisièmes tons consécutifs

1 - Quand deux troisièmes tons se suivent, le premier se prononce au deuxième ton : 你好nǐ hǎo devienthǎo

2 - Quand trois troisièmes tons se suivent, les deux premiers se prononcent généralement au deuxième ton : 我也有wǒ yě yǒu devient wó yé yǒu mais on trouve aussi parfois la forme demi-troisième ton, puis deuxième ton puis troisième ton.

3 - Quand quatre troisièmes tons se suivent, on divise la séquence en deux et c’est la règle n° 1 qui s’applique.

 

Pour le moment, entraînez-vous à respecter les tons sans trop viser à appliquer strictement les règles de changement de ton.

 

         Deux premiers ou deux deuxièmes tons consécutifs

        

Quand deux tons premiers tons ou deux deuxièmes tons se suivent, le premier est plus bas et plus court

 

Le ton léger

Le ton léger est très bref.

 

Les consonnes aspirées et les consonnes non-aspirées : g/k d/t et b/p + q

 

Chaque langue forme un système original d’oppositions pertinentes ; comme l’écrit le linguiste Ferdinand de Saussure, « une langue ne comporte ni idées ni sons qui préexisteraient au système linguistique mais seulement des différences conceptuelles et des différences phoniques issues de ce système ».

 

« il m’a tonné un peau kato »

Un Chinois aura les plus grandes difficultés à distinguer un « cadeau » d’un « gâteau », « donner » de « tonner » et « beau » de « peau », tout simplement parce que la différence ne passe pas pour lui entre ces paires de consonnes mais entre des consonnes intermédiaires qu’on pourrait noter [k-g] (à mi-chemin entre le [k] de « cadeau » et le [g] de « gâteau »), [b-p] (à mi-chemin entre le [b] de « beau » et le [p] de « peau ») et [d-t] (à mi-chemin entre le [d] de « donner» et le [t] de « tonner ») et ces mêmes consonnes aspirées, c’est-à-dire accompagnées d’une violente expiration.

Le pinyin distingue les consonnes non aspirées b-d-g des consonnes aspirées p-t-k

On distinguera ainsi :

-       le [b-p] non-aspiré de «  biǎo », la montre, de « piào », le billet (de train, de théâtre, d’avion) qui se prononcera [p’hiao]

-       le [d-t] non aspiré de « dǎ » « donner », du [d-t] aspiré de «  », lui ou elle, qui se prononcera [t’ha]

-       le [g-k] non aspiré de « guài », « bizarre », du [g-k] aspiré de « kuài », « vite », qui se prononcera [k’houaille]

 

J’ai volontairement regroupé ces deux types de consonnes dans la leçon, si possible en choisissant des quasi homonymes. A vous de les repérer et de les distinguer clairement dans la prononciation.

 

La consonne [q]

 

La consonne [q] que l’on trouve ici dans « guài » et dans « qù » est elle aussi une consonne aspirée : elle se prononce [t’sh] ; elle ne peut être suivie que de la voyelle [i] ou [u], c’est pourquoi on se dispense du tréma sur le [u].

 

Le test de la feuille de papier

Pour prononcer correctement les unes et les autres, je vous conseille de faire le test de la feuille de papier. Prenez une feuille de carnet et placez-la devant votre nez et prononcez successivement chacune des paires de consonnes [g-k] [b-p] [d-t] avec et sans expiration. La feuille de papier, dans le premier cas, doit être soulevée par votre souffle, elle doit rester immobile dans le second cas.

 

           

汉字

modelekan.jpg

kan.jpg

modeleshu.jpg

shu.jpg

modeleyao.jpg

yao.jpg

modelemai.jpg

mai.jpg

modelequ.jpg

qu.jpg

www.chine-informations.com - 2007

 

国文

 

L’invention du papier et de l’imprimerie

 

Chacun sait que les Chinois ont inventé le papier.

Mais, à la question qui a inventé l’imprimerie, l’Européen répondra sans hésitation que c’est à Gutenberg que l’on doit cette invention. J'ai pourtant découvert dans Le Génie de la Chine - 3000 ans de découvertes et d’inventions, de Robert Temple, publié aux éditions Philippe Picquier en 2007, que c’est un Chinois, Bi Sheng, qui a inventé l'imprimerie, la forme à imprimer et les caractères mobiles ainsi qu’un système très astucieux de classement de ces caractères mobiles (quelle prouesse vu le nombre de caractères existant en chinois) dès le XI° siècle !

Les deux excellents articles de mon amie Michelem, sur Chine Information, vous en diront plus que je ne saurais le faire…