,汉字,国文

( sān  leçon n° 3)

 

 ?

shi shéi nǐ rènshi ma ?

Qui c’est ? Est-ce que tu le connais ?

见过, , , 他教法语 

wǒ jiàn-guo , jiào Wáng Chūn, shi lǎoshī, jiāo fǎyǔ.

Je l’ai déjà vu, il s’appelle Wang Chun, lui aussi est professeur, il enseigne le français.

很有 住在道不

hěn yǒu yìsi zhùzài nǎr nǐ zhīdàozhīdào

C’est très intéressant ! Où habite-t-il ? Tu le sais ?

住在

zhùzài Běijīng

Il habite à Pékin !

了吗 ?

jiéhūn-le ma ?

Est-ce qu’il est marié ?

 !

jiéhūn-le

Oui, il est marié.

人是

tāde àiren shi shéi

Qui est sa femme ?

 !

wǒzhīdào.

Je ne sais pas.

子吗

yǒu háizi ma

Est-ce qu’il a des enfants ?

 !

yǒu !

Oui, il en a.

有几 ?

yǒu jǐ-ge háizi ?

Il a combien d’enfants ?

我也道。

wǒ zhīdào.

Je  ne sais pas non plus.

 

 

POUR APPRENDRE VOTRE LEÇON :

 

Enregistrez cette page dans votre traitement de textes et donnez à chacun des idéogrammes la couleur que nous avons affectée aux différents tons (le bleu pour le premier ton, le vert pour le deuxième ton, le rouge pour le troisième ton, le noir pour le quatrième ton, le gris, enfin pour le ton léger). Attention, gardez le ton d’origine, c’est à la lecture que vous devez savoir, par exemple, que deux troisièmes tons qui se suivent entraînent un changement de ton.

 

Imprimez cette version en couleurs de la leçon et essayez de vous passer du pinyin pour lire le texte chinois. N’oubliez pas que le pinyin n’est pas la transcription phonétique exacte du chinois mais bien plutôt une sorte de pense-bête…

 

Dès que vous maîtrisez à peu près le sens du texte, cachez la colonne de droite, puis, quand vous maîtrisez la prononciation, cachez la colonne du centre, les couleurs des caractères vous suffiront à ne pas vous trompez de ton.

 

POUR LIRE VOTRE LEÇON A HAUTE VOIX :

 

Pour mieux prononcer les tons, je vous conseille, comme nous le faisons ensemble, de commencer la phrase par la fin : pour dire «  zhùzài Běijīng », par exemple, commencez par « Běijīng, puis prononcez « zhùzài » tout seul, puis « zhùzài Běijīng », puis «  » et enfin «  zhùzài Běijīng » …

 

 

 

Du côté de la grammaire

 

 

I – l’expression du passé : l’adverbe « guo » et la particule « le »

 

Nous l’avons vu lors de la première séance, le chinois ignore toute conjugaison, il a donc besoin d’un autre moyen pour situer les actions dans le passé ; c’est ce que nous voyons ici avec l’emploi de l’adverbe « guo » et de la particule  « le ».

A la question : 认识 ? , « nǐ rènshi ma ? », « est-ce que tu le connais ? », le personnage interrogé répond : , « wǒ jiàn-guo  », littéralement « moi voir déjà lui », autrement dit, « je l’ai déjà vu ». L’adverbe « guo » sert donc à marquer un fait ponctuel dans le passé ; cela s’est produit au moins une fois.

A la question了吗? «  jiéhūn-le ma ? », « est-ce qu’il est marié ?», le personnage interrogé répond :  ! «  jiéhūn-le », littéralement : « lui se marier, c’est fait », autrement dit, « il est marié ». La particule  « le » marque donc un fait accompli, qui s’est produit dans le passé et a durablement modifié la situation initiale. Il était célibataire, il s’est retrouvé marié et l’est encore aujourd’hui.

 

 

II – les questions globales et les questions partielles 

 

Il y a deux types de questions en français : les questions globales, introduites par « est-ce que ? » (ou indiquées par l’inversion du sujet), celles auxquelles on répond par « oui » ou par « non », et les questions partielles, celles qui portent sur un élément de la phrase repris par un mot interrogatif.

 

 

1 - Les questions globales :

 

Il y a deux manières, en chinois, de formuler la question « est-ce que ? » : la particule « ma ? » et l’interrogation alternative.

-          ? « nǐ rènshi ma ? », littéralement « toi connaître lui est-ce que ? », utilise la particule interrogative « ma », qui correspond à notre question « est-ce que ? » placée en fin de phrase.

-         道不  « nǐ zhīdàozhīdào » toi savoir ne pas savoir ? utilise la structure alternative, verbe + + répétition du même verbe, qui formule explicitement les deux termes de l’alternative.

-         Les Chinois ne reprennent, en général que la première partie des verbes de deux syllabes ; ils diront et non pas, comme je l’écris ici pour plus de facilité et comme le font toutes les méthodes pour débutants, 道不. Vous remarquerez que l’étudiante chinoise qui dit le texte dans la version rapide de la leçon dit ( au ton léger).

           

Vous remarquerez au passage qu’on répond ordinairement aux questions globales en reprenant le verbe utilisé dans la question au lieu de dire, simplement, « oui » ou « non », comme nous le faisons en français : , «  jiéhūn-le ».

Par contre, on ne reprend pas nécessairement le sujet : à la question 子吗 ? yǒu háizi ma « est-ce qu’il a des enfants », le personnage interrogé répond simplement, yǒu, « avoir », qu’on traduira par « il en a » ou par « oui », tout simplement.

 

            2 - Les questions partielles :

 

            Elles portent sur un élément de la phrase repris par un mot interrogatif :

shi shéi « il est qui ? » ;

住在 zhùzài nǎr  « il habite où ? »

 ? yǒu jǐ-ge háizi ? « il a combien d’enfants ? »

            Là encore, il faut reprendre le verbe dans la réponse : …, 住在 shi…, zhùzài

 

 

III – La particule « de » et l’expression du possessif

        

Nous avons vu, dans la précédente leçon , « wǒ  shi nǐde xuésheng » : littéralement, « je suis toi-de élève » => « je suis ton élève » ; nous avons ici , « tāde àiren », littéralement « lui-de femme » => « sa femme » ; la particule « de », située après le nom ou le pronom, transforme celui-ci en possessif, et sert à construire, plus généralement, toutes sortes de déterminants. Nous les découvrirons au fur et à mesure de notre progression.

            NB : la particule « de » n’est pas obligatoire lorsqu’on désigne des parents ou des amis très proches => on peut dire indifféremment « tāde àiren », ou«  àiren », par contre, il faut impérativement dire , « nǐde xuésheng ». Je vous recommande donc de lutiliser systématiquement pour éviter toute erreur.

 

 

III – les spécificatifs

 

           Nous l’avons vu dans la première leçon, si les Chinois ignorent nos déterminants (articles définis et indéfinis, entre autres), ils classent les objets à l’aide de spécificatifs qui, comme leur nom l’indique, désignent l’espèce ou la catégorie à laquelle ils appartiennent.

           

Lorsqu’on dénombre des objets, on doit obligatoirement insérer le spécificatif correspondant à ces objets entre l’adverbe interrogatif « combien ? » et le nom de l’objet : on a ici le spécificatif le plus courant de tous, le spécificatif  « ge » :

 ? yǒu jǐ-ge háizi ? « il a combien (ge) d’enfants ? »

 

 

Du côté du vocabulaire

 

Trois verbes de connaissance : , ,

         Il ne faut pas confondre le verbe, « huì », qui signifie « savoir » après un apprentissage (par exemple savoir parler une langue, savoir conduire une voiture, etc.), avec le verbe, « zhīdào » qui signifie « avoir connaissance » de quelque chose, « être au courant » de quelque chose. Quant à, « rènshi », il traduit le mot « connaître » quand il est associé à une personne.

            se prononce selon que l’on veut ou non insister sur le verbe…

 

« Aussi » et « non plus » :

       Alors qu’en français on dit « aussi » à la forme affirmative et « non plus » à la forme négative, le chinois emploie la particule aux deux formes. C’est simple, non ?

 

 

Pour retenir les caractères

 

Les quasi-homophones et

            Le respect des tons est essentiel à la compréhension ; ainsi, par exemple, les deux verbes « jiào » et  « jiāo » ne se distinguent, à l’oral, que par le ton : à l’écrit, la clef suffit à les reconnaître : , « appeler » ou « s’appeler », contient la clef de la bouche, tandis que, « enseigner », contient la clef du vieillard, en partie haute, à gauche, au-dessus de l’enfant ; à droite, vous vous en souvenez, la main qui tient le fouet…

 

La clef de la parole dans le mot

Les deux caractères qui composent le mot , « rènshi », « connaître » en parlant d’une personne, commencent par la clef de la parole : le premier idéogramme combine le caractère de l’homme – qui joue ici le rôle de phonogramme - à cette clef de la parole : le chinois nous dit, c’est un mot qui se prononce à peu près comme « homme » (, « rén », « homme » est au deuxième ton) mais qui ne veut pas dire « homme » ; le deuxième idéogramme ajoute une bouche soulignée de deux points à la clef de la parole. Pour connaître un homme ne faut-il pas, justement, lui parler et entendre ce qu’il dit de lui-même ?

 

Se marier, une histoire de nœuds

Les deux caractères du mot « jiéhūn », « se marier » racontent toute une histoire : le premier, « jié », commence par la clef de la soie à gauche, avec, en partie droite, le lettré au-dessus de la bouche ; seul, il signifie « nœud ». Le deuxième caractère, « hūn », commence par la clef de la femme à quoi on ajoute, à droite, en bas, le caractère du soleil, pour dire « jour » et, en haut, le caractère de la famille ou du clan.

Tout cela évoque assez bien les « nœuds » du mariage même si ce n’est pas la signification étymologique réelle : le premier caractère évoque la soie (rouge, évidemment) de la robe de mariée et du nœud que portait le marié autour du buste mais aussi les broderies du trousseau ; la bouche rappelle les mots du consentement et le lettré évoque le cartomancien qui étudiait les thèmes astrologiques des mariés pour vérifier qu’ils s’accorderaient ; le deuxième caractère dit simplement le jour où la femme entre dans la famille de son époux : jusqu’en 1949, la femme changeait en effet de nom en entrant dans le clan de son époux ; depuis la fondation de la République populaire, elle garde son nom. 

 

 

汉字

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bu

 

modelezai.jpg

zai

 

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Un caractère à 11 traits !

 

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jiao1

 

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Le caractère écrit à la main est légèrement différent du caractère d’imprimerie => je vous ai copié, en bleu, le caractère tel que vous devez l’écrire !

jiao4

 

Vous pouvez retrouver les règles d’ordre des traits sur cette page de Chine Information…

 

 

国文

Les coutumes du mariage traditionnel chinois

 

Vous pouvez découvrir les coutumes entourant le mariage traditionnel chinois ici