说汉语,写汉字,学中国文化
第二课 (dì èr kè
leçon
n° 2)
说汉语
你*好 ! |
Nǐ* hǎo
! |
Bonjour ! (toi bien) |
你*好 ! |
Nǐ* hǎo! |
Bonjour ! |
你叫什么名字? |
Nǐ
jiào shénme míngzi ? |
Comment t’appelles-tu ? (Toi, t’appeler quel nom ?) |
我叫马*美花。你呢 ? |
Wǒ
jiào Mǎ* Měi
Huā. Nǐ ne ? |
Je m’appelle Mǎ
Měi
Huā. Et
toi ? |
我叫李明。 |
Wǒ
jiào Lǐ Míng. |
Je m’appelle Lǐ Míng. |
你作什么 ? |
Nǐ
zuò shénme ? |
Que fais-tu ? Toi faire
quoi ? |
我是老师, 教 汉语 ! 你呢? |
Wǒ
shi2 lǎoshī
,jiāo hànyǔ! Nǐ
ne ? |
Je suis professeur,
j’enseigne le chinois ! et toi ? |
我是你的学生。 |
Wǒ shi nǐde xuésheng. |
Je suis ton élève. (Je suis de toi l’élève) |
你会不*会说汉语 ? |
nǐ
huì bù*
huì shuō hànyǔ ? |
Sais-tu parler chinois ? Toi savoir pas savoir parler
chinois ? |
我不*会。 |
wǒ
bù* huì |
Je ne sais pas (Moi ne pas savoir) |
你会不会写汉字? |
nǐ
huì bù*
huì xiě hàn zì ? |
Sais-tu écrire les caractères
chinois ? (Toi savoir pas savoir écrire les
caractères chinois) |
也不*会 ! |
Yě bù*
huì ! |
Je ne sais pas non plus (Egalement ne pas savoir) |
你喜(欢)3不喜欢中国文化 ? |
nǐ
xǐ(huan)
bù xǐhuan
zhōngguó wénhuà |
Aimes-tu la culture de la Chine ? (Toi aimer ne pas aimer Chine
culture ?) |
很喜欢 ! |
hěn* xǐhuan ! |
Je l’aime beaucoup ! (Beaucoup aimer !) |
NOTES :
1 - les caractères suivis d’un
astérisque soulignés changent de ton ! le nouveau
ton est indiqué par la couleur de l’astérisque
Lorsque deux troisièmes tons
se suivent, le premier est prononcé au deuxième ton.
Lorsque bù est
suivi d’un quatrième ton, il se prononce au deuxième ton.
2 - Le verbe shi,
originellement au quatrième ton, se prononce
ordinairement au ton léger !
3 – les Chinois ne
redoublent ordinairement que la première syllabe du verbe, mais je l’indique en
entier pour une meilleure compréhension.
POUR APPRENDRE VOTRE LEÇON :
Enregistrez
cette page dans votre traitement de textes, supprimez les couleurs puis essayez
de les retrouver vous-même : donnez à chacun des idéogrammes la couleur
que nous avons affectée aux différents tons (le bleu pour le premier ton, le
vert pour le deuxième ton, le rouge pour le troisième ton, le noir pour le
quatrième ton, le gris, enfin pour le ton léger).
Imprimez
cette version en couleurs de la leçon et essayez de vous passer du pinyin pour
lire le texte chinois. N’oubliez pas que le pinyin n’est pas la transcription
phonétique exacte du chinois mais bien plutôt une sorte de pense-bête…
Dès
que vous maîtrisez à peu près le sens du texte, cachez la colonne de droite,
puis, quand vous maîtrisez la prononciation, cachez la colonne du centre, les
couleurs des caractères vous suffiront à ne pas vous trompez de ton.
语法
yǔ fǎ
grammaire
Le verbe être是 ne s’utilise jamais
avec un adjectif attribut du sujet, il ne peut s’utiliser qu’avec un nom !
Le chinois
dira 我是老师, wǒ shi lǎoshī, 你是学生nǐ shi xuésheng, il ne dira jamais « je suis petite, tu es grand » : l’adjectif
contient déjà, en chinois, un élément verbal mais il est souvent précédé
de l’adverbe很hěn ou 很hen.
Le mot 很hěn se prononce en effet tantôt au troisième
ton, tantôt au ton léger ; au ton léger, il a perdu tout sens intensif (on
ne le traduit donc pas) ; au troisième ton, il signifie « très ».
Ainsi : 中国很大 [Zhōngguó hěn
dà] signifiera « la
Chine est très grande », alors que中国很大 [Zhōngguó hen dà]
signifiera « la Chine est
grande ».
Lorsque l’adjectif est utilisé sans 很, il prend généralement un sens
relatif :
中国大, 法国小 [Zhōngguó dà,Fǎguó xiǎo] :
« la Chine est grande, la France est
petite »
Manières de dire : nom et prénom
Comment vous appelez-vous ? Voilà une question bien banale. La
réponse, vous allez le voir, l'est beaucoup moins en chinois.
Comme chacun sait, le nom précède toujours le prénom en chinois (mais
attention, certains Chinois, peuvent maintenant inverser cet ordre immuable
pour tenter de vous faciliter la tâche !).
Lors de présentations formelles, on vous demandera avec respect 您贵姓 ? [nín guìxìng ?] « quel est votre vénérable nom de famille ? » ; par
politesse, vous devrez dévaloriser votre nom : 鄙姓... [bǐ
xìng...] + votre nom de
famille : « mon nom de famille de basse condition est ...», « je m'appelle
vulgairement ...».
Il y a très peu
de noms de famille en Chine, on en compte une centaine seulement ; les
trois plus fréquents sont :
李 [Lǐ], Le
Prunier, 王 [Wáng], Le
Roi et 张 [Zhāng], Le
Grand ou Le Prospère. Viennent
ensuite, toujours par ordre de fréquence, les Liu, les Chen les Yang et les
Zhao.
Lorsqu’ils se
présentent, les Chinois ont coutume de préciser le sens de leur nom de famille
soit en l’associant à un personnage historique ou littéraire connu de tous,
soit en l’associant à un mot de la vie courante, soit en le décomposant en ses
éléments constituants : les 李, par exemple, prendront la précaution de dire
que le li de leur nom est
celui qui désigne l’arbre fruitier : 木子李, mùzi lǐ. Cela permet de lever toutes les ambiguïtés,
car il y a d’autres Li : des Lí du 2° ton 巴黎的黎
(« le lí de bālí », c’est-à-dire de « Paris »), des Lì du 4° ton et, parmi les Lì du 4° ton, il y a des Lì dont le nom s’écrit avec « le
lì de lìhai », 厉害的厉 (c’est-à-dire des « le Fort »), des Lì dont le nom s’écrit avec « le lì de lìyì,
利益的利 (c’est-à-dire des « le Propice » ou « l’Avantageux ») et même, en
caractères traditionnels, à Taïwan donc, des酈. Ceux-là préciseront, 麗耳酈, « le lì de lì ěr »,une expression
qui décompose le caractère 酈 en ses deux composants, 麗 (lì devenu丽en chinois simplifié) qui signifie « beau, belle », et 耳ěr qui signifie « oreille
» comme l’élément 阝en
partie droite de l’idéogramme 酈 … Ces Lì-là s’appellent
donc littéralement « Belle oreille ».
Depuis la Révolution communiste, la femme
garde son nom d’origine : ne vous étonnez donc pas d’entendre un couple chinois
se présenter comme Mme 马美花Mǎ Měi
Huā et M. 李明Lǐ Míng.
Entre amis ou
entre intimes, les Chinois s’appellent par leur prénom seul lorsque celui-ci
est composé de deux caractères, lorsqu’il n’en a qu’un seul, ils font
systématiquement précéder leur prénom de leur nom.
Une femme
appellera donc son propre mari « 李明 » [Lǐ Míng], mais elle appellera sa fille美花 [Měi Huā]. On peut néanmoins éviter le nom de famille en redoublant le
prénom => 明明, mais, en
l'occurrence, ce n'est pas très beau. Dans le centre et dans le sud de la Chine
on peut aussi faire précéder le prénom monosyllabique de 阿 [à] =>阿明, « Aming ».
Les prénoms sont choisis par les parents
dans le vocabulaire courant, avec le plus grand soin : on apprend ainsi,
dans Petite Fleur de Mandchourie, que
le prénom de l’auteur, Xu Ge Fei (Xu est son nom de famille, Ge Fei, son prénom) a été choisi
par son grand-père lettré en prenant en compte « les éléments,
les signes, les sons, le sens et le nombre de traits de chaque idéogramme ». Combiné à son nom de famille, Ge Fei
prend un sens symbolique très puissant : « Xu Ge Fei » signifie
« petit à petit,
par la révolution, éliminer les injustices »... Le vieux lettré, qui avait passé 4 ans en prison et 17 ans en camp de
rééducation par le travail pour avoir suggéré en 1958 que le recrutement des hauts-fonctionnaires
se fasse par concours, réglait ainsi ses comptes avec le passé….
Les prénoms
étant choisis dans le langage courant, ils ne sont pas nécessairement associés
à un genre ; cependant, les prénoms associés au courage, à la force, à la
détermination, seront « évidemment » masculins et les prénoms
évoquant les fleurs, la beauté, le parfum, seront tout aussi « évidemment »
féminin ; les stéréotypes sexistes ont la vie dure en Chine comme ailleurs !
Je connais un jeune Chinois appelé 春Chūn, « Printemps »,
un autre appelé 理想 lǐxiǎng, « Idéal » (en ces temps de politique de l’enfant unique, c’est « évidemment » pour les
Chinois, idéal que d’avoir un garçon !). Dans English, un magnifique roman dont je vous ai parlé ailleurs, le
héros ressent comme humiliant d’avoir été appelé 爱,« Amour », qui, dans son esprit ne convient qu’à une
fille.
Heureuse la
petite fille qui se prénomme ainsi : dans la Chine ancienne, où l’infanticide
des petites filles était monnaie courante, il était fréquent qu’elles ne soient
nommées que par leur numéro de naissance, fille un, fille deux, etc. voire qu’elles
se voient affublées du nom « sans nom » ! il reste quelque chose de ces préjugés dans le surnom de « baguettes »
que l’on donne encore aux petites filles dans le Hanhui.
La charge symbolique du prénom étant très forte, il est courant de
changer de prénom au cours de sa vie : dans la Chine traditionnelle, l’enfant
recevait en effet un « nom de lait »
à sa naissance, puis il en recevait un autre en entrant à l’école et il pouvait
même en choisir un troisième si les événements avaient radicalement modifié son
rapport au monde ; c’est ce qui se passe dans Les Cygnes sauvages pour l’auteur, Jung Chang, qui transforma son
prénom originel二鸿 « èr hóng » en 戎 « róng » (« soldat »)
lorsqu’elle devint garde-rouge (Jung est
la transcription de « róng »). Je connais également une jeune chinoise qui a changé de prénom à
l'âge de six ans après qu'un médecin traditionnel eut diagnostiqué la mauvaise
influence de son prénom sur sa santé….
看字
lire les caractères
J’ai introduit,
à dessein des homophones et des quasi-homophones dans cette leçon pour vous montrer
la nécessité de bien prononcer les tons. Ne confondez pas :
叫jiào |
教jiāo |
化huà |
花huā |
名míng |
明míng |
Voici des moyens
mnémotechniques pour les distinguer :
叫[jiào], « appeler », « s’appeler »,
la clef de la bouche en partie
gauche est largement ouverte sur le cri d’un appel… le
deuxième composant est un phonogramme.
教[jiāo], « enseigner », s’écrit, en partie gauche avec la clef du
vieillard qui surplombe un enfant ; en partie droite, c’est la main qui
tient une férule, conception frappante de l’enseignement pensé à la chinoise…
化[huà], que l’on trouve dans 文化[wénhuà],
« la culture », signifie « créer »,
« produire », « transformer », s’écrit avec la clef de
l’homme en partie gauche et avec le composant homme renversé à droite, la création
est bien en effet ce qui caractérise l’homme.
花[huā], « fleur », ajoute la clef de l’herbe, 艹, à cette idée de création : la fleur
est une création de la nature végétale, une production herbeuse à laquelle l’homme
a apporté des transformations.
名[míng], « le nom », combine la clef de la bouche et, en partie
haute, le crépuscule ; le nom, c’est ce qui permet de
reconnaître quelqu’un à la nuit tombée lorsque seul un croissant de lune
éclaire la scène.
明[míng], « clair », « lumineux » , combine la clef
du soleil et le composant lune, les deux astres qui nous éclairent de leur lumière, l’un le jour,
l’autre la nuit.
写汉字
Respectez l’ordre des traits !
Quelques règles de base
1 -
horizontalement puis verticalement
2 –
le trait descendant vers la gauche avant le trait descendant vers la droite
3 –
de haut en bas
4 – de
gauche à droite
5 –
l’extérieur (sauf le trait inférieur) avant l’intérieur
6 –
remplir l’intérieur avant de fermer le cadre
7 –
le milieu avant les 2 côtés
Voici
cinq grilles de caractères générées à partir de Chine-Information et cinq modèles respectant les préconisations de
l’Institut des langues de Pékin.
学中国文化
Du côté de l’actualité : le 1° octobre
2009, la République populaire chinoise a eu soixante ans !
Voir les cérémonies de la Place Tian’Anmen sur la télévision
de la Chine centrale
Voir les cérémonies de l’année 2010
Du côté de l’histoire et de la
littérature :
8 livres pour comprendre 60 ans de
Chine communiste
Du côté des traditions : 中秋节快乐zhōng qiū jié kuàilè ! (joyeuse fête de la mi-automne)
La fête de la lune ou de la mi-automne sur Chine Information